Après le « dieselgate », l'« isolgate » ? Comme Volkswagen a fraudé pour tromper les contrôles sur les émissions d'oxydes d'azote de ses moteurs, les fabricants de laine de verre ont-ils tout fait pour masquer la réalité des performances isolantes de leur produit ? C'est ce qui ressort de la lecture d'un arrêt de la Cour de cassation du 20 novembre, que « Les Echos » a pu consulter.
La Cour de cassation fait valoir aussi des pièces obtenues lors de l' instruction diligentée par l'Autorité de la concurrence qui, écrit la Cour, « établissent la crainte du syndicat de voir révéler que les performances thermiques de la laine minérale sont altérées sous l'effet d'un manque d'étanchéité à l'air ». Plusieurs documents, poursuivent les juges, « établissent qu'en conditions normales d'utilisation de l'époque, sans joint, sans membrane et sans écran de sous-toiture, les produits IBR [précisément sans pare-vapeur indépendant et sans écran de sous toiture, NDLR] d'une épaisseur de 200 mm ont une efficacité thermique réduite », jusqu'à 75 % en moins de la performance affichée.
Vous souhaitez en savoir plus sur La société Ouateco ? On vous explique tout !